L'association Vinéa souhaite remercier ses partenaires:
- La Ville de LINSELLES. Très active dans son soutien aux associations et qui nous prête une salle.
Ci-joint article paru dans le journal municipal de Linselles en Août 2013 suite à l'interview du bureau de l'association..
Merci à l'équipe municipale et particulièrement à Mme CALLEBERT ainsi que Mme DESMARECAUX pour ce joli "coup de projecteur" sur l'association.
- M. Frederic LEPROVOST, sommelier-caviste (La Cave de Frederic, 311 Chaussée Denis Papin, Tourcoing), qui contribue efficacement et avec son dynamisme et sa passion à nous faire mieux connaitre le vin sous tous ses aspects depuis déjà quelques années.
Jean-Baptiste Dhalluin s’est installé il y a douze ans à Los Angeles aux États-Unis. Dans ses bagages, le vin français qu’il fait découvrir aux Américains lors de soirées œnologiques. Il est de retour à Linselles pour une soirée, vendredi, en partenariat avec Vinea.
En temps normal, Jean-Baptiste Dhalluin fait découvrir le vin français aux Américains. Cette fois, il va faire découvrir les vins de la côte ouest américaine aux Frenchies. Il faut dire que le Linsellois de 39 ans est installé à Los Angeles depuis douze ans maintenant. Et il a fait de la découverte des vins, son métier. D’abord pour le compte d’un importateur américain, activité qu’il va poursuivre jusqu’à l’an dernier. Ensuite en créant sa propre société Los Angeles wine tasting, spécialisé dans les événements autour du vin pour les particuliers ou les professionnels.
Mais ce n’est pas dans le Nord, qu’il va se familiariser avec l’œnologie. C’est lors de ses études à Bordeaux que Jean-Baptiste va intégrer le club d’œnologie de son école et se passionner pour le vin, en multipliant les dégustations dans les châteaux. C’est là qu’il comprend que c’est sa voie. Des expériences, enrichissantes malgré tout, dans des grands groupes - champagne, vins… - suivront. « Mais c’était trop basé sur l’image, sur la politique. J’aime toujours le côté prestige du vin, mais je voulais faire quelque chose de plus personnel », raconte le Linsellois.
Celui qui dit marcher beaucoup à l’intuition, cherche à chaque fois de nouvelles inspirations pour surprendre sa clientèle lors de ses événements. « Il faut qu’il y ait des thèmes prenants, j’aime aussi faire découvrir des vins qui sortent des sentiers battus ». Dernièrement, il a ainsi décliné une soirée autour des vins d’Alsace et du porc. En insistant sur le côté épicurien de la chose, il veut démystifier le rapport au vin, désacraliser cette image un peu snob du vin. Avec ce constat, que les Américains sont très demandeurs pour décortiquer un vin, apprendre les différents cépages… Surtout dans une région, où les vins n’ont rien à envier, bien au contraire, aux vins hexagonaux, selon lui.
Comme en France, où les circuits courts ont de nouveau la côte, il constate également un retour à la nature outre-Atlantique, l’esprit « farm to table ». « Et les vins sont des produits fermiers », vante-t-il. Et en arpentant les « marchés fermiers » de la région, Jean-Baptiste Dhalluin trouve régulièrement de nouvelles associations, de nouvelles idées. Et d’avancer que même les fromages américains peuvent rivaliser avec ceux de chez nous. Il imagine même, « pourquoi pas », reproduire son événementiel autour du fromage à l’avenir.
D’ici là, il profite de ces quelques semaines en France pour profiter de ses parents, toujours à Linselles, et de ses frères et sœurs, qui habitent toujours la vallée de la Lys.
- Un bel article dans le magazine NORWAYNuméro 44 de Novembre 2013 sur les clubs de vin de la région. Le grand club de Linselles est cité ;-)
- Et un bel article dans NORD ECLAIR le 27 Novembre 2013 puis dans LA VOIX DU NORDle 28 Novembre au sujet de l'association VINEA et de la dégustation du 22 Novembre 2013 avec Isabelle LIPPE. Merci à Florent STEINLING.
Linselles: avec Vinéa, une passion partagéepour la découverte des vins (PHOTOS)
Vinéa, est une association discrète de Linselles qui permet à ses membres, plusieurs fois par an, de se retrouver pour découvrir et déguster des vins venus de France et d’ailleurs. Nous nous sommes invités pour une dégustation. Retirez les chapeaux…
Bon, forcément, quelque part dans l’article, il faudra dire que l’alcool est dangereux pour la santé. Alors, autant le faire tout de suite. Mais qu’on se le dise, Vinéa, l’association linselloise est une association de découvertes des bons vins de France et d’ailleurs. Environ cinq fois par an, les adhérents et les personnes qui sont invitées, se réunissent pour découvrir différents cépages et terroirs. En toute simplicité, entre amateurs avertis et néophytes. Depuis 2006. Sans être de véritables cours d’œnologie. Le plaisir du partage avant tout.
On a donc voulu pousser la porte de l’une de ces dégustations. C’était vendredi soir. On ne pouvait espérer mieux. Cette fois, ce n’était pas Frédéric, caviste à Tourcoing depuis un an, qui menait la danse (sauf pour le casse-croûte final). Mais Isabelle Lippe et Claudine, vigneronnes de leur état. Sixième génération de viticulteur. Des Bourguignonnes. Un domaine installé à Brouchon, sur la côte de Nuits. Comme ça, ça parle peu. Mais Brouchon est une petite commune coincée entre Fixin et Gevrey-Chambertin. Là, pour les amateurs, ça doit parler un peu plus. À un petit kilomètre des deux communes. À 10 km de Dijon. Les repères sont posés. On comprend mieux, aussi, pourquoi il n’y a jamais eu autant de monde à ces soirées dégustations. Plus d’une quarantaine de personnes avaient pris possession de la salle Jacques-Brel, un brin frigorifique en début de soirée.
Découverte de la viticulture
Isabelle a ainsi pu présenter son domaine – 15 000 bouteilles à l’année – qui comporte aujourd’hui trois hectares de vignes et expliquer toutes les étapes et les différentes saisons de la viniculture. « Tout est trié à la main dès le départ, explique-t-elle. Pour les vendanges, on utilise plutôt des caisses que des hottes, car ça permet de moins les tasser. » Et de découvrir, dans le diaporama sur le domaine, le secrétaire de l’association, Christophe Guillerme, en pleine vendange dans les vignes. Il faut dire qu’avant d’arriver à Linselles, Christophe était originaire de là-bas. Il connaissait bien Isabelle. Ce qui explique ce besoin pour lui de se ressourcer au milieu des vignes quand il le peut. Et surtout, la présence d’Isabelle à Linselles pour faire découvrir ses vins.
En tout, sept vins différents. Enfin, différents… parfois, c’est l’année qui diffère. Tout en subtilité pour comprendre les nuances d’un vin. Avec en prime, pour qui voudrait s’y essayer, des fiches de dégustations – différentes selon que ce soit du blanc ou du rouge. Et un petit cours d’Isabelle Lippe pour tenter de les remplir au mieux. Bon, avouons-le, on a vite abandonné. Pour se concentrer sur la dégustation.
Qui a commencé par du blanc. Un Chardonnay 2011. Enfin deux. Mais sur l’étiquette, point de différence. Il faut l’œil de la vigneronne pour trouver le petit repère et faire la distinction entre les deux bouteilles. La différence ? Une cuvée qui, par sa présence en fût, donne une teinte de miel dans le vin. Le premier sera plus iodé. Verdict autour de la table : un pour le vin iodé, les dix autres sur la cuvée miel.
C’est là qu’on découvre quelques techniques pour briller en société. Un premier examen visuel, un second en faisant tourner le vin. Pour le nez, pareil. Une première fois, le vin donnera « les arômes primaires du fruit », la seconde fois, après avoir fait tourner le verre, le vin révélera « les arômes de la vinification ». Et même avec les meilleurs spécialistes, on ne se retrouve pas à l’abri d’un vin bouchonné. Une petite mésaventure détectée par ma voisine de table avant même d’avoir eu le temps de mettre le nez dedans. Une autre utilité des crachoirs mis à disposition pour vider les verres et passer au suivant.
Trois années Gevrey-Chambertin
Les suivants, ce seront donc un Côtes de Nuits 2005, un Marsannay 2009 « aux arômes de cassis-fraises confites », mais surtout trois Gevrey-Chambertin. Trois années différentes. Un même terroir, des pieds de vignes identiques, mais des conditions climatiques différentes : c’est cela que l’on peut tenter d’appréhender avec ces Gevrey-Chambertin 2006, 2007 et 2009. Le premier qu’il faut laisser en cave quelques années, le second, nerveux et dynamique, mais qu’il a fallu travailler en raison de conditions météo très humides et fraîches durant l’été et un 2009, encore jeune, « mais sur une excellente année de garde ».
Et quoi de mieux que quelques fromages du cru – époisses, Ami du Chambertin et Cendré de Vergy –, un jambon persillé de Marsannay pour accompagner ce vin de garde. Ajoutez à cela quelques pâtés dégotés par Frédéric et vous aurez de sacrées saveurs en bouche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire